Il a couru sur le lac Baïkal
Il estime ce marathon très éprouvant, du fait des conditions atmosphériques, dont la neige et « parce qu’il faut rester vigilant avec un parcours accidenté par endroits suite à la mobilité des plaques de glace ». Il s’agit aussi de veiller à emprunter les planches permettant de passer certaines fissures et trouver ses appuis pour ne pas glisser. Le coureur Tarnosien a attendu les derniers kilomètres pour apercevoir le soleil et estimer réellement la nature du parcours : une immense patinoire appelée glace noire.
Dominique Dicharry considère cette aventure comme une bonne expérience vécue en famille, son épouse étant venue l’encourager. Il incite d’autres coureurs à se confronter à cette aventure. Éprouvant toujours le désir de se dépasser, il a d’autres projets en perspective, dont une participation à l’Euskal Trail, en mai prochain.
Il n’oublie pas les personnes handicapées moteur qu’il accompagne en joëlette lors des courses de la région. Adhérent à l’association Handi-BO, il rappelle qu’il est toujours possible de faire des dons pour permettre à quelques personnes handicapées d’assister à une rencontre de la Coupe du monde de rugby 2015. Informations sur le site www.handi-bo.org.
Jean-Yves Ihuel